quinta-feira, 17 de novembro de 2022

Uma tarde no Parc des Princes

 

Momentos de encanto e de futebol extraordinário (imagem da TNT Sports)


Presente do meu filho: uma tarde no Parc des Princes para assistir a uma partida do PSG. 

A entrada no estádio é traumática. Nosso portão fica bem ali a uns 200 metros, mas o segurança nos obriga a dar a volta no estádio. Quando finalmente chegamos ao portão correto, uma segurança implicante atrasa ainda mais a nossa chegada. Lá dentro, um palmeirense, com a camisa do Palmeiras, é obrigado por outro segurança a cobrir a peça de roupa, porque "aqui só pode ter camisa do PSG". Sim, justifica-se: a rivalidade entre palmeirenses e parisienses é "histórica". Começou mesmo naquela tarde. Nossos lugares estão vazios e conseguimos sentar nos devidos lugares.

Então, começa a partida e o que se vê é um espetáculo de futebol sofisticado. Algo parecido com o que vi nos anos 1960, quando meu tio me levava ao Pacaembu para assistir aos jogos do Santos, que tinha aquele ataque devastador: Durval, Mengálvio, Coutinho, Pelé e Pepe.

O jogo é contra uma equipe chamada Troyes. Os "troianos" abrem o marcador. Quase ampliam em várias chances perdidas. Para quem tinha ido assistir Mbappé, Messi e Neymar parecia que um desastre aproximava-se. Os parisienses empatam e o primeiro tempo termina em 1 a 1.

Começa o segundo tempo e os troianos desempatam. Nossa tarde, que tinha tudo para ser uma festa do PSG, parece que vai terminar em diversão "troiana". Por falar no Troyes, a torcida deles faz um barulho infernal. Batem bumbos. Gritam. Erguem bandeiras. Estão bem ali, a umas 40 cadeiras da gente, cercados pelo alambrado que os divide dos milhares de parisienses. A torcida do PSG é mais quieta. Silenciosa. Somente se manifesta nos momentos decisivos, no momento do gol, quando o grito "Paris, Paris" (eles falam "parri, parri") avança como uma avalanche e domina o Parc des Princes.

É uma tarde ensolarada. Faz uns 27 graus. Algo raro no mês de outubro em Paris. O gramado não tem um buraco, uma saliência. O uniforme branco do PSG, ilustrado por faixas verticais azuis e vermelhas, em contraste com o azul claro do Troyes, o sol iluminando partes do gramado, enchem os olhos do público. Faz a gente se sentir privilegiado por estar ali, naquele lugar do mundo, diante dos melhores jogadores do planeta.

A magia começa com jogadas do trio Neymar, Messi e Mbappé. Este último perde uns quatro gols cara a cara com o goleiro "troiano". No início da segunda etapa, o Troyes passa à frente do marcador. Ficamos com aquele gosto de 7 a 1 na boca. Um gosto que dura pouco.

Messi é lançado e arremata com força no canto para empatar o jogo. Minutos depois, o argentino lança Neymar que desfere uma pancada indefensável. 3 a 2. Neymar faz jogada memorável. Passa por vários defensores "troianos", fica de costas para a bola e a remete de calcanhar a Mbappé que perde mais um gol, chutando em cima do goleiro. 

O trio MMN continua enlouquecendo os "troianos". A bola cruza a área. Leva perigo ao gol do Troyes. A torcida parisiense sai um pouco da letargia e grita "Parri! Parri!". 

O dinheiro do Catar, além de conseguir levar a Copa do Mundo para o deserto, reuniu o crème de la crème do futebol mundial em uma só equipe. MMN enchem os olhos da gente, humildes espectadores da beleza inenarrável que é uma bela partida de futebol.

Confesso que assisti jogos medíocres. Melhor dizendo: jogos medonhos, jogos pavorosos, jogos de zero a zero, destinados a nunca serem lembrados pela história. Em relação a futebol, não sou um gourmet. Vejo mesmo quase tudo: série B, série C, sub 20, sub 17. O campeonato americano não consigo ver, mas aí seria pedir muito para um fanático por futebol. 

Na tarde de sol no Parc des Princes, vendo tanta qualidade junta, tanta maestria, sinto aquela sensação de tocar a felicidade com os olhos. O atacante do PSG Soler é derrubado na área. O árbitro aponta o pênalti. "Parri! Parri!". Mbappé cobra e acerta o ângulo, ampliando a vantagem parisiense para 4 a 2. No "apagar das luzes", os troianos ainda fazem o terceiro.

Tarde iluminada, quase de verão, em pleno outono parisiense. O árbitro encerra a partida e fico com aquela sensação de "quero mais". É aquele difícil momento de se erguer da cadeira e voltar à realidade. As imagens do espetáculo ainda vivas nos olhos. Tanta beleza. 

"Que emocionante é uma partida de futebol", diz a música. É mais do que emocionante. Uma partida de futebol recheada de craques é uma Mona Lisa, um poema de Carlos Drummond de Andrade, um filme de Fellini... Tudo junto em um intervalo de 90 minutos de magia e deslumbre. Como eu fui privilegiado por assistir a PSG x Troyes ao vivo. Obrigado, filho. Essa vou ficar te devendo.     

Tradução para o francês:

"Un après-midi au Parc des Princes"

Cadeau de mon fils : un après-midi au Parc des Princes pour assister à un match du PSG.
L'entrée dans le stade est traumatisante. Notre porte se trouve juste là, à environ 200 mètres, mais le vigile nous oblige à faire le tour du stade. Quand nous arrivons enfin à la bonne porte, un agent de sécurité pointilleux retarde encore notre entrée. À l'intérieur, un supporter de Palmeiras, portant le maillot de son équipe, est contraint par un autre agent de sécurité de couvrir son vêtement, car "ici, on ne porte que le maillot du PSG". Oui, c'est justifié : la rivalité entre les supporters de Palmeiras et les Parisiens est "historique". Elle a commencé cet après-midi-là. Nos places sont libres et nous parvenons à nous asseoir à nos sièges.

Puis le match commence, et ce que l'on voit est un spectacle de football sophistiqué. Quelque chose de similaire à ce que j'ai vu dans les années 1960, lorsque mon oncle m'emmenait au Pacaembu pour assister aux matchs du Santos, avec cette attaque dévastatrice : Durval, Mengálvio, Coutinho, Pelé et Pepe.

Le match oppose le PSG à une équipe appelée Troyes. Les "Troyens" ouvrent le score. Ils manquent de peu de l'augmenter à plusieurs reprises. Pour ceux qui étaient venus voir Mbappé, Messi et Neymar, un désastre semblait se profiler. Les Parisiens égalisent, et la première mi-temps se termine sur un score de 1-1.

La deuxième mi-temps commence, et les Troyens reprennent l'avantage. Notre après-midi, qui promettait d'être une fête pour le PSG, semble se terminer en célébration "troyenne". En parlant de Troyes, leurs supporters font un vacarme infernal. Ils battent des tambours, crient, brandissent des drapeaux. Ils sont là, à une quarantaine de sièges de nous, entourés de grillages qui les séparent des milliers de Parisiens. Les supporters du PSG sont plus calmes, silencieux. Ils ne s'expriment que dans les moments décisifs, au moment des buts, lorsque le cri "Paris, Paris" (ils prononcent "Parri, Parri") résonne comme une avalanche et domine le Parc des Princes.

C'est un après-midi ensoleillé. Il fait environ 27 degrés. Une température rare pour un mois d'octobre à Paris. La pelouse est impeccable, sans un trou ni une bosse. Le maillot blanc du PSG, orné de bandes verticales bleues et rouges, contraste avec le bleu clair de Troyes. Le soleil illumine certaines parties du terrain, éblouissant le public. On se sent privilégié d'être là, à cet endroit du monde, face aux meilleurs joueurs de la planète.

La magie opère avec les actions du trio Neymar, Messi et Mbappé. Ce dernier rate quatre occasions face au gardien "troyen". En début de seconde période, Troyes reprend l'avantage. Nous avons ce goût de 7-1 en bouche. Un goût qui ne dure pas longtemps.

Messi est lancé et frappe avec puissance dans le coin pour égaliser. Quelques minutes plus tard, l'Argentin lance Neymar, qui envoie une frappe imparable. 3-2. Neymar réalise une action mémorable. Il dribble plusieurs défenseurs "troyens", se retourne et adresse une passe au talon à Mbappé, qui rate encore une occasion, tirant directement sur le gardien.

Le trio MMN continue de semer la panique chez les "Troyens". Le ballon traverse la surface de réparation, mettant en danger le but de Troyes. Les supporters parisiens sortent de leur léthargie et scandent "Parri! Parri!".

L'argent du Qatar, en plus d'avoir permis d'organiser la Coupe du Monde dans le désert, a réuni le crème de la crème du football mondial dans une seule équipe. MMN émerveillent les yeux de nous, humbles spectateurs de la beauté indescriptible d'un beau match de football.

Je l'avoue, j'ai assisté à des matchs médiocres. Pour être plus précis : des matchs affreux, des matchs terribles, des matchs sans but, destinés à ne jamais être gravés dans l'histoire. En ce qui concerne le football, je ne suis pas un gourmet. Je regarde presque tout : la deuxième division, la troisième division, les moins de 20 ans, les moins de 17 ans. Le championnat américain, par contre, je n'arrive pas à le suivre, mais ce serait trop demander à un fanatique de football.

Cet après-midi ensoleillé au Parc des Princes, en voyant tant de qualité réunie, tant de maîtrise, je ressens cette sensation de toucher du doigt le bonheur. L'attaquant du PSG, Soler, est fauché dans la surface. L'arbitre siffle le penalty. "Parri! Parri!". Mbappé tire et trouve l'angle, portant l'avantage parisien à 4-2. Dans les derniers instants, les Troyens réduisent l'écart à 4-3.

Un après-midi ensoleillé, presque estival, en plein automne parisien. L'arbitre siffle la fin du match, et je ressens cette sensation de "j'en veux encore". C'est ce moment difficile où l'on doit se lever de son siège et revenir à la réalité. Les images du spectacle sont encore vives dans mes yeux. Tant de beauté.

"Qu'elle est émouvante, une partie de football", dit la chanson. C'est plus qu'émouvant. Un match de football rempli de stars est une Mona Lisa, un poème de Carlos Drummond de Andrade, un film de Fellini... Tout cela réuni en 90 minutes de magie et d'émerveillement. Comme j'ai été privilégié d'assister en direct à PSG-Troyes. Merci, mon fils. Cette fois, je te dois une fière chandelle.

terça-feira, 15 de novembro de 2022

Da série, momentos inesquecíveis: chegada em Angrimani

 

Vista da região de Recoaro Terme, a partir da contrada Angrimani

Uma tia, metida à milionária, disse uma vez que a nossa "famiglia" vinha de um condado, com direito a conde de verdade e símbolo heráldico. Essa informação, de caráter absolutamente irrelevante, devia proporcionar a ela uma sensação de aristocracia que a erguia por sobre os comuns mortais, os pés de chinelo, os pobres diabos. 

Talvez para tirar essa história a limpo, sempre tive vontade de conhecer o local de origem, aquele ponto de partida, de onde a minha família saiu para chegar a São Paulo. 

Algumas questões eram elementares: de onde eles saíram? Por quê? Esse lugar onde viviam na Itália era tão ruim assim, que os obrigou a partir?

Foram anos de pesquisa. Descobri que meu avô, o velho Guido, tinha seu registro de nascimento em uma localidade chamada Bolzano Vicentino. 

Pouco antes de morrer, meu pai me segredou que o velho Guido viera ao Brasil para montar uma gráfica para um jornal anarquista. Acabou fincando raízes em São Paulo, onde se casou com uma italiana na igreja de Santa Ifigênia. Teve cinco filhos e nunca mais retornou ao país natal. 

Graças à internet e às múltiplas possibilidades de busca, bati em um suposto lugarejo que se chamava, veja você, "Angrimani". O mapa do Google, que situa a gente dentro das ruas e avenidas, mostra o interior de restaurantes e lojas, na época, ainda não chegara por lá. De fato, existia um lugar, um povoado talvez, chamado "Angrimani". Mas o Google view street ainda não mostrava o que era.

Passaram os anos e essa pulga nunca quis sair detrás da minha orelha. Será que haveria algum remanescente da "famiglia" ainda morando por aquelas paragens? Como seria essa "cidadezinha"?

Chegada em Verona, onde tem o túmulo de Julieta, para montar acampamento. No dia seguinte, bem cedo, a primeira parada da viagem foi na prefeitura de Bolzano Vicentino. Sim, era "vero". Todos os Angrimani da região tiveram suas certidões de nascimento expedidas ali. 

Perguntei para a atendente, muito solícita, como faria para chegar em Angrimani. Ela me olhou como se eu quisesse desembarcar em Vênus e disse que não tinha a menor ideia de onde ficaria esse fim de mundo. 

Mas é por aqui... - insisti. Deve ser aqui perto.

Ela balançou a cabeça umas cem vezes para me certificar que nunca tinha ouvido falar o nome desse lugar que, para mim era quase mágico, e para ela um ponto solene de interrogação.

Então, a gente recorre à tecnologia. Põe o Waze para trabalhar. E não é que o danado sabe onde fica Angrimani? Mais do que sabe, ele consegue me levar até lá.

A Fiat de seis marchas começa a longa jornada dentro da manhã iluminada pelo sol caprichoso de outono. Dia ameno de novembro. Propício para grandes aventuras em território desconhecido. 

A Fiat Freemont começa a subir. Entra por ruas estreitas, vielas, vias tão apertadas que a gente reza para não aparecer um caminhão no sentido oposto. Vamos subindo sempre mais, em direção ao alto da montanha. Em muitas casas, veem-se bandeiras amarelas com um leão de asas. Percebo que o pessoal do Veneto é apegado às suas raízes. 


Às vezes, a rua é tão estreita que a gente pode enxugar a mão na toalha que seca no varal da casa. E sobe e continua subindo, sempre para o alto.

Angrimani, quem diria, deve ser mesmo um condado, com direito a um conde mal-humorado e castelo em ruínas. 

Então, à minha esquerda, aparece a placa mágica: "Contrada Angrimani". 



Ou seja, Angrimani não é uma cidadezinha, é uma via, uma estradinha estreita e simpática.

Lá do alto, a gente observa as montanhas verdejantes. Uma pequena localidade aqui e outra ali. A vista é emocionante. Inesquecível. Paisagem cinematográfica. 

Uma janela se abre. Aparece um senhor. "E aí, pessoal..." ele diz, em italiano, "o que vocês estão fazendo por aqui?".

Emocionado, informo: "Sou um Angrimani, senhor, vim conhecer a cidade do meu avô".

O sobrinho desse senhor da janela chama-se Enrico e sai da casa para conversar. Está vestido como se fosse disputar o Tour de France, com uniforme completo de ciclista. É barbudo, esguio e disposto a jogar conversa fora. É a minha cara quando ainda tinha 35 anos e usava barba.

Mostro para ele o passaporte, com o nome de família. Ele olha para mim, como se você estivesse cruzando o viaduto João Julião da Costa Aguiar e topasse com o próprio João Julião da Costa Aguiar em carne, osso, e terno cinza escuro com colete.

Ele revela que o último Angrimani, que ali vivia, foi convocado por Mussolini para lutar na 2ª Guerra e desapareceu no front soviético. "Achamos que a família tinha sido extinta até você aparecer hoje por aqui", ele diz, sorridente, quem sabe feliz pela rua, onde vive, ainda ter um descendente direto.

A gente percorre a rua, a "contrada Angrimani", onde tem uma casa, quase em ruínas, onde se lê no alto da fachada: "1831".

"A sua família morava nesta casa", comenta Enrico.

A casa vizinha à moradia do senhor da janela, que continua participando da conversa mesmo lá de cima, está à venda. É um imóvel "caidaço". Olhando de fora, dá impressão que vai se desfazer como a casinha de palha do porquinho sob o sopro do Lobo Mau.

"Quanto custa?", pergunto.

"Cinquenta mil euros" - Enrico responde, sem hesitação.

"Vou comprar", falo brincando.

"Vai fazer um negócio do 'catzo'", ele diz e a gente ri muito.

Pergunto se algum dia morou em Angrimani algum conde, ou se o lugar tem símbolo heráldico do condado, o senhor da janela responde que nunca ouviu falar dessa história.

"Era um pessoal simples. Trabalhador."

"Lavoratore."

Mais informação: os primeiros moradores daquelas montanhas eram tribos celtas, que haviam emigrado e se radicado no que viria a ser a região de Veneto.

Pouco depois, a gente se despede. Partimos, com a sensação do dever cumprido, do sonho realizado, da aventura bem-sucedida.

Lá embaixo, paramos em uma espécie de taberna, decorada com mesas rústicas de madeira, ambiente escuro e o indefectível bar com as dispensadoras de cerveja, tendo as marcas das "biras" sobre as torneiras. Eles servem brusquetas gigantes com coberturas variadas de mozarela, aliche, gorgonzola, funghi, alcachofras e sabe-se lá deus mais o quê. É um festival de carboidratos, um hino ao prazer, galvanizado com vinho e cerveja da região.

Saboreando a brusqueta gigante, que é crocante e se desfaz na boca, comemoro a "redescoberta" de Angrimani. E a satisfação maior: não havia condes metidos à besta na minha "famiglia".

"Chupa, tia", penso, mas não comento em voz alta. 

Tradução para o italiano:

Una zia, che si credeva milionaria, disse una volta che la nostra "famiglia" veniva da una contea, con un vero conte e uno stemma araldico. Questa informazione, di carattere assolutamente irrilevante, doveva darle una sensazione di aristocrazia che la elevava al di sopra dei comuni mortali, i piedi scalzi, i poveri diavoli.

Forse per chiarire questa storia, ho sempre avuto il desiderio di conoscere il luogo di origine, quel punto di partenza da cui la mia famiglia è partita per arrivare a San Paolo.

Alcune domande erano elementari: da dove sono partiti? Perché? Questo posto dove vivevano in Italia era così brutto da costringerli a partire?

Sono stati anni di ricerca. Ho scoperto che mio nonno, il vecchio Guido, aveva il suo certificato di nascita in una località chiamata Bolzano Vicentino.

Poco prima di morire, mio padre mi sussurrò che il vecchio Guido era venuto in Brasile per aprire una tipografia per un giornale anarchico. Finì per mettere radici a San Paolo, dove sposò un'italiana nella chiesa di Santa Ifigênia. Ebbe cinque figli e non tornò mai più nel suo paese natale.

Grazie a internet e alle molteplici possibilità di ricerca, mi sono imbattuto in un presunto paesino chiamato, guarda un po', "Angrimani". La mappa di Google, che ci situa all'interno di strade e viali, mostra l'interno di ristoranti e negozi, all'epoca, non era ancora arrivata lì. In effetti, esisteva un posto, un villaggio forse, chiamato "Angrimani". Ma Google Street View non mostrava ancora cosa fosse.

Passarono gli anni e questa pulce non volle mai uscire da dietro il mio orecchio. Ci sarebbe stato qualche rimanente della "famiglia" ancora residente in quelle zone? Come sarebbe stato questo "paesino"?

Arrivato a Verona, dove c'è la tomba di Giulietta, per montare il campo. Il giorno dopo, di buon'ora, la prima tappa del viaggio fu nel municipio di Bolzano Vicentino. Sì, era "vero". Tutti gli Angrimani della regione avevano avuto i loro certificati di nascita rilasciati lì.

Chiesi all'addetta, molto solerte, come avrei potuto raggiungere Angrimani. Mi guardò come se volessi atterrare su Venere e disse che non aveva la minima idea di dove potesse essere questo posto.

Ma è qui vicino... - insistetti. Deve essere qui intorno.

Scosse la testa un centinaio di volte per farmi capire che non aveva mai sentito parlare di questo posto che, per me era quasi magico, e per lei un punto solenne di domanda.

Allora, ricorriamo alla tecnologia. Mettiamo Waze al lavoro. E non è che il dannato sa dove si trova Angrimani? Più che saperlo, riesce a portarmici.

La Fiat a sei marce inizia il lungo viaggio nella mattina illuminata dal sole capriccioso dell'autunno. Giorno mite di novembre. Propizio per grandi avventure in territorio sconosciuto.

La Fiat Freemont inizia a salire. Entra per strade strette, vicoli, vie così strette che si prega che non appaia un camion in senso opposto. Saliamo sempre più, verso la cima della montagna. In molte case, si vedono bandiere gialle con un leone alato. Noto che la gente del Veneto è molto legata alle sue radici.

A volte, la strada è così stretta che si può asciugare la mano nell'asciugamano che si asciuga alla finestra della casa. E si sale e si continua a salire, sempre verso l'alto.

Angrimani, chi l'avrebbe detto, deve essere davvero una contea, con diritto a un conte scontroso e un castello in rovina.

Allora, alla mia sinistra, appare il cartello magico: "Contrada Angrimani".

Cioè, Angrimani non è un paesino, è una via, una stradina stretta e simpatica.

Da lassù, si osservano le montagne verdeggianti. Una piccola località qui e un'altra là. La vista è emozionante. Indimenticabile. Paesaggio cinematografico.

Una finestra si apre. Appare un signore. "Ehi, gente..." dice, in italiano, "cosa state facendo qui?".

Emozionato, informo: "Sono un Angrimani, signore, sono venuto a conoscere la città di mio nonno".

Il nipote di questo signore alla finestra si chiama Enrico ed esce di casa per chiacchierare. È vestito come se stesse per disputare il Tour de France, con la completa uniforme da ciclista. È barbuto, slanciato e disposto a chiacchierare. È la mia faccia quando avevo 35 anni e portavo la barba.

Gli mostro il passaporto, con il nome della famiglia. Mi guarda, come se stessi attraversando il viadotto João Julião da Costa Aguiar e incontrassi il vero João Julião da Costa Aguiar in carne, ossa e completo grigio scuro con gilet.

Rivela che l'ultimo Angrimani, che viveva lì, fu chiamato da Mussolini per combattere nella Seconda Guerra Mondiale e scomparve sul fronte sovietico. "Pensavamo che la famiglia si fosse estinta fino a quando sei apparso oggi qui", dice, sorridente, chissà felice che la strada dove vive abbia ancora un discendente diretto.

Percorriamo la strada, la "contrada Angrimani", dove c'è una casa, quasi in rovina, sulla cui facciata si legge: "1831".

"La tua famiglia viveva in questa casa", commenta Enrico.

La casa accanto alla residenza del signore alla finestra, che continua a partecipare alla conversazione anche da lassù, è in vendita. È un immobile "cadente". Guardandolo da fuori, sembra che si disintegrerà come la casetta di paglia del maialino sotto il soffio del Lupo Cattivo.

"Quanto costa?", chiedo.

"Cinquanta mila euro" - risponde Enrico, senza esitazione.

"La compro", dico scherzando.

"Farai un affare del 'catzo'", dice e ridiamo molto.

Chiedo se sia mai vissuto un conte ad Angrimani, o se il posto abbia uno stemma araldico della contea, il signore alla finestra risponde di non aver mai sentito questa storia.

"Era gente semplice. Lavoratrice."

"Lavoratore."

Altre informazioni: i primi abitanti di quelle montagne erano tribù celtiche, che erano emigrate e si erano stabilite in quella che sarebbe diventata la regione del Veneto.

Poco dopo, ci salutiamo. Partiamo, con la sensazione del dovere compiuto, del sogno realizzato, dell'avventura riuscita.

Laggiù, ci fermiamo in una specie di taverna, decorata con tavoli rustici di legno, ambiente scuro e l'indispensabile bancone con i distributori di birra, con i marchi delle "bire" sopra i rubinetti. Servono bruschette giganti con coperture varie di mozzarella, acciughe, gorgonzola, funghi, carciofi e chissà cos'altro. È un festival di carboidrati, un inno al piacere, galvanizzato con vino e birra della regione. 

Assaporando la bruschetta gigante, che è croccante e si scioglie in bocca, celebro la "riscoperta" di Angrimani. E la soddisfazione più grande: non c'erano conti snob nella mia "famiglia".

"Prendi questo, zia", penso, ma non lo dico ad alta voce.

Humorista Leo Lins é censurado pela Justiça Federal

  Leonardo de Lima Borges Lins, o humorista condenado O início é óbvio: Constituição da República Federativa do Brasil, artigo 5º, que trata...