![]() |
Momentos de encanto e de futebol extraordinário (imagem da TNT Sports) |
A entrada no estádio é traumática. Nosso portão fica bem ali a uns 200 metros, mas o segurança nos obriga a dar a volta no estádio. Quando finalmente chegamos ao portão correto, uma segurança implicante atrasa ainda mais a nossa chegada. Lá dentro, um palmeirense, com a camisa do Palmeiras, é obrigado por outro segurança a cobrir a peça de roupa, porque "aqui só pode ter camisa do PSG". Sim, justifica-se: a rivalidade entre palmeirenses e parisienses é "histórica". Começou mesmo naquela tarde. Nossos lugares estão vazios e conseguimos sentar nos devidos lugares.
Então, começa a partida e o que se vê é um espetáculo de futebol sofisticado. Algo parecido com o que vi nos anos 1960, quando meu tio me levava ao Pacaembu para assistir aos jogos do Santos, que tinha aquele ataque devastador: Durval, Mengálvio, Coutinho, Pelé e Pepe.
O jogo é contra uma equipe chamada Troyes. Os "troianos" abrem o marcador. Quase ampliam em várias chances perdidas. Para quem tinha ido assistir Mbappé, Messi e Neymar parecia que um desastre aproximava-se. Os parisienses empatam e o primeiro tempo termina em 1 a 1.
Começa o segundo tempo e os troianos desempatam. Nossa tarde, que tinha tudo para ser uma festa do PSG, parece que vai terminar em diversão "troiana". Por falar no Troyes, a torcida deles faz um barulho infernal. Batem bumbos. Gritam. Erguem bandeiras. Estão bem ali, a umas 40 cadeiras da gente, cercados pelo alambrado que os divide dos milhares de parisienses. A torcida do PSG é mais quieta. Silenciosa. Somente se manifesta nos momentos decisivos, no momento do gol, quando o grito "Paris, Paris" (eles falam "parri, parri") avança como uma avalanche e domina o Parc des Princes.
É uma tarde ensolarada. Faz uns 27 graus. Algo raro no mês de outubro em Paris. O gramado não tem um buraco, uma saliência. O uniforme branco do PSG, ilustrado por faixas verticais azuis e vermelhas, em contraste com o azul claro do Troyes, o sol iluminando partes do gramado, enchem os olhos do público. Faz a gente se sentir privilegiado por estar ali, naquele lugar do mundo, diante dos melhores jogadores do planeta.
A magia começa com jogadas do trio Neymar, Messi e Mbappé. Este último perde uns quatro gols cara a cara com o goleiro "troiano". No início da segunda etapa, o Troyes passa à frente do marcador. Ficamos com aquele gosto de 7 a 1 na boca. Um gosto que dura pouco.
Messi é lançado e arremata com força no canto para empatar o jogo. Minutos depois, o argentino lança Neymar que desfere uma pancada indefensável. 3 a 2. Neymar faz jogada memorável. Passa por vários defensores "troianos", fica de costas para a bola e a remete de calcanhar a Mbappé que perde mais um gol, chutando em cima do goleiro.
O trio MMN continua enlouquecendo os "troianos". A bola cruza a área. Leva perigo ao gol do Troyes. A torcida parisiense sai um pouco da letargia e grita "Parri! Parri!".
O dinheiro do Catar, além de conseguir levar a Copa do Mundo para o deserto, reuniu o crème de la crème do futebol mundial em uma só equipe. MMN enchem os olhos da gente, humildes espectadores da beleza inenarrável que é uma bela partida de futebol.
Confesso que assisti jogos medíocres. Melhor dizendo: jogos medonhos, jogos pavorosos, jogos de zero a zero, destinados a nunca serem lembrados pela história. Em relação a futebol, não sou um gourmet. Vejo mesmo quase tudo: série B, série C, sub 20, sub 17. O campeonato americano não consigo ver, mas aí seria pedir muito para um fanático por futebol.
Na tarde de sol no Parc des Princes, vendo tanta qualidade junta, tanta maestria, sinto aquela sensação de tocar a felicidade com os olhos. O atacante do PSG Soler é derrubado na área. O árbitro aponta o pênalti. "Parri! Parri!". Mbappé cobra e acerta o ângulo, ampliando a vantagem parisiense para 4 a 2. No "apagar das luzes", os troianos ainda fazem o terceiro.
Tarde iluminada, quase de verão, em pleno outono parisiense. O árbitro encerra a partida e fico com aquela sensação de "quero mais". É aquele difícil momento de se erguer da cadeira e voltar à realidade. As imagens do espetáculo ainda vivas nos olhos. Tanta beleza.
"Que emocionante é uma partida de futebol", diz a música. É mais do que emocionante. Uma partida de futebol recheada de craques é uma Mona Lisa, um poema de Carlos Drummond de Andrade, um filme de Fellini... Tudo junto em um intervalo de 90 minutos de magia e deslumbre. Como eu fui privilegiado por assistir a PSG x Troyes ao vivo. Obrigado, filho. Essa vou ficar te devendo.
Tradução para o francês:
"Un après-midi au Parc des Princes"
Cadeau de mon fils : un après-midi au Parc des Princes pour assister à un match du PSG.
L'entrée dans le stade est traumatisante. Notre porte se trouve juste là, à environ 200 mètres, mais le vigile nous oblige à faire le tour du stade. Quand nous arrivons enfin à la bonne porte, un agent de sécurité pointilleux retarde encore notre entrée. À l'intérieur, un supporter de Palmeiras, portant le maillot de son équipe, est contraint par un autre agent de sécurité de couvrir son vêtement, car "ici, on ne porte que le maillot du PSG". Oui, c'est justifié : la rivalité entre les supporters de Palmeiras et les Parisiens est "historique". Elle a commencé cet après-midi-là. Nos places sont libres et nous parvenons à nous asseoir à nos sièges.
Puis le match commence, et ce que l'on voit est un spectacle de football sophistiqué. Quelque chose de similaire à ce que j'ai vu dans les années 1960, lorsque mon oncle m'emmenait au Pacaembu pour assister aux matchs du Santos, avec cette attaque dévastatrice : Durval, Mengálvio, Coutinho, Pelé et Pepe.
Le match oppose le PSG à une équipe appelée Troyes. Les "Troyens" ouvrent le score. Ils manquent de peu de l'augmenter à plusieurs reprises. Pour ceux qui étaient venus voir Mbappé, Messi et Neymar, un désastre semblait se profiler. Les Parisiens égalisent, et la première mi-temps se termine sur un score de 1-1.
La deuxième mi-temps commence, et les Troyens reprennent l'avantage. Notre après-midi, qui promettait d'être une fête pour le PSG, semble se terminer en célébration "troyenne". En parlant de Troyes, leurs supporters font un vacarme infernal. Ils battent des tambours, crient, brandissent des drapeaux. Ils sont là, à une quarantaine de sièges de nous, entourés de grillages qui les séparent des milliers de Parisiens. Les supporters du PSG sont plus calmes, silencieux. Ils ne s'expriment que dans les moments décisifs, au moment des buts, lorsque le cri "Paris, Paris" (ils prononcent "Parri, Parri") résonne comme une avalanche et domine le Parc des Princes.
C'est un après-midi ensoleillé. Il fait environ 27 degrés. Une température rare pour un mois d'octobre à Paris. La pelouse est impeccable, sans un trou ni une bosse. Le maillot blanc du PSG, orné de bandes verticales bleues et rouges, contraste avec le bleu clair de Troyes. Le soleil illumine certaines parties du terrain, éblouissant le public. On se sent privilégié d'être là, à cet endroit du monde, face aux meilleurs joueurs de la planète.
La magie opère avec les actions du trio Neymar, Messi et Mbappé. Ce dernier rate quatre occasions face au gardien "troyen". En début de seconde période, Troyes reprend l'avantage. Nous avons ce goût de 7-1 en bouche. Un goût qui ne dure pas longtemps.
Messi est lancé et frappe avec puissance dans le coin pour égaliser. Quelques minutes plus tard, l'Argentin lance Neymar, qui envoie une frappe imparable. 3-2. Neymar réalise une action mémorable. Il dribble plusieurs défenseurs "troyens", se retourne et adresse une passe au talon à Mbappé, qui rate encore une occasion, tirant directement sur le gardien.
Le trio MMN continue de semer la panique chez les "Troyens". Le ballon traverse la surface de réparation, mettant en danger le but de Troyes. Les supporters parisiens sortent de leur léthargie et scandent "Parri! Parri!".
L'argent du Qatar, en plus d'avoir permis d'organiser la Coupe du Monde dans le désert, a réuni le crème de la crème du football mondial dans une seule équipe. MMN émerveillent les yeux de nous, humbles spectateurs de la beauté indescriptible d'un beau match de football.
Je l'avoue, j'ai assisté à des matchs médiocres. Pour être plus précis : des matchs affreux, des matchs terribles, des matchs sans but, destinés à ne jamais être gravés dans l'histoire. En ce qui concerne le football, je ne suis pas un gourmet. Je regarde presque tout : la deuxième division, la troisième division, les moins de 20 ans, les moins de 17 ans. Le championnat américain, par contre, je n'arrive pas à le suivre, mais ce serait trop demander à un fanatique de football.
Cet après-midi ensoleillé au Parc des Princes, en voyant tant de qualité réunie, tant de maîtrise, je ressens cette sensation de toucher du doigt le bonheur. L'attaquant du PSG, Soler, est fauché dans la surface. L'arbitre siffle le penalty. "Parri! Parri!". Mbappé tire et trouve l'angle, portant l'avantage parisien à 4-2. Dans les derniers instants, les Troyens réduisent l'écart à 4-3.
Un après-midi ensoleillé, presque estival, en plein automne parisien. L'arbitre siffle la fin du match, et je ressens cette sensation de "j'en veux encore". C'est ce moment difficile où l'on doit se lever de son siège et revenir à la réalité. Les images du spectacle sont encore vives dans mes yeux. Tant de beauté.
"Qu'elle est émouvante, une partie de football", dit la chanson. C'est plus qu'émouvant. Un match de football rempli de stars est une Mona Lisa, un poème de Carlos Drummond de Andrade, un film de Fellini... Tout cela réuni en 90 minutes de magie et d'émerveillement. Comme j'ai été privilégié d'assister en direct à PSG-Troyes. Merci, mon fils. Cette fois, je te dois une fière chandelle.
Nenhum comentário:
Postar um comentário